De la Guinée au Maroc: l’histoire d’un réfugié

« Imaginez-vous naître en Guinée, grandir dans un pays sous la dictature d’un régime militaire. Vous êtes conscients de la souffrance, des injustices et des problèmes avec lesquels tout le monde vit, mais vous n’êtes qu’un jeune homme qui joue au football tout en étudiant. Votre réalité vous donne envie de commencer à agir pour changer le régime militaire en faveur d’un régime démocratique, de sorte que les gens qui jouent au football avec vous, deviennent eux aussi des personnes avec qui vous discutez de politique, de vie et de société…

Tout à coup, il y a une révolution, un sentiment d’espoir se répand dans le pays et on pense que les choses peuvent changer avec le nouveau président, mais dès qu’il prend le pouvoir, on comprend que rien ne change, que de nouveaux problèmes de ségrégation éthnique se développent.

Tu te retrouves souvent en prison à cause des manifestations politiques. Tu commences à être soumis à des agressions à cause de ton orientation sexuelle et de ta religion. Tu es jeune, trop jeune, tu veux construire une vie et pourtant il semble impossible de le faire dans ton pays.

Tu quittes ton pays, tu marches, des milliers de kilomètres, en passant par 8 pays pour au final arriver au Maroc, après avoir été victime de plusieurs formes de violence. »

Ceci n’est qu’un de l’histoire d’un des nombreux réfugiés accueillis par la Fondation et le HCR. La Fondation l’a aidé à trouver une maison et lui a donné la possibilité de suivre différents cours en anglais, communication, entrepreneuriat, infographie et informatique.

Ici, il a enfin reçu un soutien psychologique ainsi qu’un examen médical complet, qui a montré des blessures internes causées par la violence qu’il a survécu. Il est maintenant capable de croire en un nouveau rêve et de commencer un nouveau voyage dans lequel il peut construire une vie et un avenir, un voyage que la Fondation et d’autres organisations tentent d’aider avec leur travail inlassable et avec détermination.

ElenaDe la Guinée au Maroc: l’histoire d’un réfugié

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